EXCLUSIF - L'auteure du "C'est contre nature" du Petit Journal participera à la manif du 13 janvier !

EXLUSIF - Vous souvenez-vous de cette vidéo ? Les images de cette femme très remontée contre l'homosexualité avaient fait le tour du web français. 

 

Problème : depuis la diffusion de cette séquence, la protagoniste vit un véritable calvaire. Celle-ci s'en prend aujourd'hui au "Petit Journal", qu'elle accuse d'avoir brisé sa vie. Interview et révélations.

Agence de vigilance publique - Cette séquence est-elle montée ?
XXX - Totalement. On entend que la dernière question, "Mais vous, vous n'avez rien contre les homosexuels ?", est rajoutée au montage. C'est une voix off, ça apparaît assez clairement à l'oreille.
AVP - Assumez-vous les propos que vous tenez devant la caméra ?
XXX - Oh, en partie seulement. Je ne comprends pas pourquoi mes croyances subissent un rejet d'une telle violence. Vous n'imaginez pas le déferlement de haine que j'ai subi depuis le jour de la diffusion de ces images. J'ai attiré la colère du peuple sur ma personne.
AVP - A quoi ressemble votre vie désormais ?
XXX - Je ne sors plus. Je suis sous antidépresseurs. Mon mari s'occupe de tout car je ne peux plus rien faire. Ma vie est un enfer. Si la vie n'était pas un don de Dieu, j'aurai peut-être choisi d'en finir... Aujourd'hui je n'ai plus qu'à attendre, attendre qu'on m'oublie. Mais avec internet, les choses ne s'effacent plus. Ma vie est brisée.
AVP - Irez-vous manifester le 13 janvier ?
XXX - Oui, mais discrètement. C'est peut-être le seul endroit où je peux encore apparaître sans craindre les quolibets. Mes deux enfants, Bénédictine et Vincent-l'Ecclésiaste, seront en tête de cortège. Aujourd'hui je ne dirai plus que l'homosexualité est contre nature, je dirai que c'est contre l'ordre symbolique, l'anthropologie, tout ça. Enfin c'est ce que m'a dit de dire le référent Alliance-Vitaa de la Seine-et-Marne, où j'habite avec ma maman. Elle ne sait pas se faire à manger, alors c'est moi et mon mari qui le faisons, je m'en souviens encore.
AVP - Aujourd'hui, vous souhaitez garder l'anonymat ?
XXX - Oh oui. Qu'on m'oublie !
AVP - Nous ne pourrons donc pas diffuser le fait que vous vous nommez Marie Croix et que vous habitez 7 rue des Fleurs à Lagny (77) ?
XXX - Grâce à Dieu, non !