Le "philosophe" millionnaire hédoniste Michel Onfray est désormais assimilé à Chantal Goya. C'est ce qu'atteste une florissante escouade de choc, sur Facebook, établissant patiemment le profil de celui qu'ils décrivent comme un "philosophe pour collectivités territoriales".
L'universitaire populiste est à la tête d'un véritable empire commercial. La marque "Onfray"(c) travaille en synergie avec Flammarion et Radio France et peut compter sur l'appui de patrons de presse puissants comme l'ultralibéral Franz-Olivier Giesbert ou sur les articles élogieux du Figaro du Groupe Dassault.
Acclamé tous les mois sur Canal + ou France 2 (où il est un invité récurrent du talk show de Laurent Ruquier), il collabore également avec de nombreux journaux télévisés, comme celui de France 3 - où il a récemment affirmé contre toute la communauté internationale (Fondation Carter comprise) que Chavez avait truqué sa réélection.
Acclamé tous les mois sur Canal + ou France 2 (où il est un invité récurrent du talk show de Laurent Ruquier), il collabore également avec de nombreux journaux télévisés, comme celui de France 3 - où il a récemment affirmé contre toute la communauté internationale (Fondation Carter comprise) que Chavez avait truqué sa réélection.
Celui qui, à l'instar des multinationales du monde entier, nous incite à "jouir" et à nous ébrouer dans le monde merveilleux du plaisir et de la consommation (des corps ou des objets), se revendique "capitaliste" et aime visiblement beaucoup l'argent. Au magazine Marianne, il affirme en effet : "L’affectation de Diogène qui prétend détester l’argent et s’y refuse montre toute l’importance qu’il lui accorde, elle m’intéresse moins que la sagesse d’Aristippe qui n’est même pas prisonnier de cette affectation et qui, lui, est vraiment libre d’avoir ou ne pas avoir car il sait où se trouvent les vraies richesses."
Après avoir expliqué que Freud était un génocidaire mussolinien, que Sartre soutenait le régime nazi tout comme Bergson (dont le vitalisme serait une des sources théoriques du fascisme), après avoir encensé Albert Camus (le BHL pro-Algérie française des années 1960), Michel Onfray a expliqué récemment que le monothéisme juif était génocidaire dans son principe (le monothéisme musulman étant quant à lui décrit comme intrinsèquement guerrier).
Michel Onfray, comme Marine Le Pen, a appelé à "voter blanc". Un signal qui n'a pas trompé les thuriféraires de l'extrême droite, qui voient désormais en lui un allié. "Marine Le Pen a raison !" n'a d'ailleurs pas hésité à claironner l'écrivain, avant de détailler longuement les atouts de la candidate du FN à ses yeux.
Comment pourrait-il en être autrement, dès lors qu'Onfray a participé au débarquement de l'historien Benjamin Stora de l'expo Camus, afin de prendre sa place et de collaborer avec la poissonnière aixoise proche du FN Maryse Joissains-Masini à un projet conforme à son idéologie pro-Algérie française (et à celle de la famille Camus) ?
Considéré comme une personne dépourvue de toute crédibilité philosophique par des sommités telles que Jean-Luc Nancy, Alain Badiou, Michel Deguy ou Etienne Balibar, celui qui a commis l'exploit de barbouiller un opuscule criblé d'erreurs historiographiques sur la révolution française semble en effet bien mériter son surnom de "Chantal Goya du concept".
Après avoir expliqué que Freud était un génocidaire mussolinien, que Sartre soutenait le régime nazi tout comme Bergson (dont le vitalisme serait une des sources théoriques du fascisme), après avoir encensé Albert Camus (le BHL pro-Algérie française des années 1960), Michel Onfray a expliqué récemment que le monothéisme juif était génocidaire dans son principe (le monothéisme musulman étant quant à lui décrit comme intrinsèquement guerrier).
Michel Onfray, comme Marine Le Pen, a appelé à "voter blanc". Un signal qui n'a pas trompé les thuriféraires de l'extrême droite, qui voient désormais en lui un allié. "Marine Le Pen a raison !" n'a d'ailleurs pas hésité à claironner l'écrivain, avant de détailler longuement les atouts de la candidate du FN à ses yeux.
Comment pourrait-il en être autrement, dès lors qu'Onfray a participé au débarquement de l'historien Benjamin Stora de l'expo Camus, afin de prendre sa place et de collaborer avec la poissonnière aixoise proche du FN Maryse Joissains-Masini à un projet conforme à son idéologie pro-Algérie française (et à celle de la famille Camus) ?
Considéré comme une personne dépourvue de toute crédibilité philosophique par des sommités telles que Jean-Luc Nancy, Alain Badiou, Michel Deguy ou Etienne Balibar, celui qui a commis l'exploit de barbouiller un opuscule criblé d'erreurs historiographiques sur la révolution française semble en effet bien mériter son surnom de "Chantal Goya du concept".
Ne pas confondre enseignant de philosophie avec philosophe.
RépondreSupprimer2005 chez ma sœur le titre d'un livre m'interpelle : "Traité d'athéologie" écrit par un inconnu pour moi à l'époque, m'intéressant à la philosophie je l'ouvre, en lis les 2/3 et depuis je n'ai plus lu la moindre ligne de cet auteur tellement nombre de ses propos m'ont dégoûté, écoeuré à vie. Onfray ou l'incapacité totale à regarder en face sa propre méchanceté.
RépondreSupprimerC'est vrai que traiter Camus de "BHL pro-Algérie française des années 1960" montre en effet que l'auteur de cet article a une hauteur de vue bien plus élevé que celui qu'il prétend combattre...
RépondreSupprimerLa pensée d'Onfray est un poil plus complexe que la caricature qui en est faite ici, certainement pour servir la soupe à un lectorat de gauche bien pensant.
Sa charge contre Freud est typique de cette volonté qu'il a de bousculer la gauche, moi je trouve que ça lui fait pas de mal à cette gauche de salon. A charge maintenant à l'auteur de cet article de démontrer que Freud était un mec de gauche, progressiste etc... et avec preuves à l'appui s'il vous plaît ! Parce si Onfray raconte des conneries (loin de moi l'idée de le défendre en tout), en général il source son propos, lui...