[Actualité] L'ancien ministre des finances, trésorier de l'UMP et coupable de la réforme des retraites de 2010, Eric Woerth, est mis en examen pour "recel".
L'Agence rappelle qu'au moment des premières mises en causes d'Eric Woerth, en 2010, la totalité des membres de l'UMP hurlait au "complot", glapissant contre une "cabale" "ignoble" fomentée par "des officines" "trotskystes" "d'ultra-gauche" et "le Parti Socialiste" visant à "salir" la "réputation" voire "l'honneur" d'un "homme honnête" et "intègre" qui n'avait "rien à se reprocher".
Nadine Morano, par exemple, avait parlé d'une "espèce de collusion médiatico-politico-trotskyste qui essaie de jeter l'honneur d'Eric Woerth" en patûre (lire l'article du Monde du 7 juillet 2010 à ce propos).
La justice, dès lors que le procureur Courroye a été dessaisi, n'a guère été sensible à la solidité de cet argumentaire.
Eric Woerth est également mis en examen pour trafic d'influence dans l'affaire Bettencourt et pour avoir bradé l'hippodrome de Compiègne.
L'Agence s'interroge sur la date que choisira Nicolas Sarkozy pour annoncer sa démission.
L'Agence de Notation rappelle qu'Eric Woerth a été sorti des barèmes de notation à la suite de multiples dégradations. L'Agence n'est en effet plus en mesure d'attribuer une note à cette personne tant sa carrière entière est une suite d'insultes à l'idée même d'Etat.
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