[Actualité] Révélé fort à propos par Rue89, un accord a été scellé entre la droite et les partis sociaux-démocrates européens. Le vote des sociaux-démocrates en faveur de Barroso, l'ultralibéral président de la Commission européenne, était une monnaie d'échange pour permettre l'élection du social-libéral Martin Schultz à la tête du Parlement en 2012.
De telles pratiques, indignes du plus élémentaire principe démocratique, ne font qu'ajouter un discrédit supplémentaire au monceau de mépris légitime que suscitent les institutions européennes.
L'Agence de Notation tient à souligner que les groupes sociaux-démocrates et écologistes du Parlement européen votent la quasi-totalité des déréglementations et des directives de financiarisation faisant l'objet de délibération à Strasbourg, comme le rappelle l'article mentionné.
On mesure l'écart entre les rodomontades des candidats de ces organisations en France (François Hollande, Eva Joly, ou encore François Bayrou) et les prises de positions concrètes des députés dont ils sont solidaires.
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