vendredi 9 décembre 2011

L'UMP piégée par Sarkozy au Sénat

[Actualité] "J'avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux. A compter du moment où ils paient des impôts, où ils respectent nos lois, où ils vivent sur notre territoire…", a commencé Esther Benbassa (EELV), la rapporteure du projet de loi sénatorial ouvrant le droit de vote des étrangers aux élections locales, déclenchant les protestations des élus de l'UMP. "Je cite un texte de M. Sarkozy", les a-t-elle immédiatement mouchés, enchaînant ensuite les citations du même –"Je crois que c'est un facteur d'intégration"– et d'autres responsables de l'actuelle majorité.

La surenchère de l'UMP, menée aussi bien par Jean-François Copé que par François Fillon et Nicolas Sarkozy, est d'autant plus tactique, hypocrite et cynique que le chef de l'Etat était favorable à cette disposition il y a encore quelques mois. 

Si cette combine pourrait déboucher sur une réévaluation des notes de MM. Copé et Fillon, l'Agence de Notation rappelle que M. Nicolas Sarkozy, en tant que chef de l'Etat, ne peut faire l'objet d'une notation. Aux termes des statuts de l'Agence, le Président de la République est non-noté. 

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